« Tu trouveras plus dans les forêts que dans les livres.

Les arbres, les rochers t'enseigneront les choses qu'aucun maître ne te dira » Bernard de Clairvaux

Ecoute Les Fleurs, est un blog qui témoigne comment les artistes se mettent au diapason de la nature, comment chacun peut rester en silence ou chanter, s'émerveiller, contempler, s'inspirer, créer, recréer, toujours respecter, pas forcément étudier ou juste ce qu'il faut, ne pas agir mais protéger.

Chaque jour, écoute une fleur, elle te dira…

Avec tous mes Voeux !

Lorsqu'enfin je pris le temps de regarder le coeur d'une fleur, un monde nouveau s'ouvrit à moi, un monde où chaque promenade à la campagne serait une aventure, où chaque jardin deviendrait un lieu enchanté... comme si une fenêtre s'était ouverte pour laisser entrer le soleil.

Princesse Grace de Monaco

Le 24 Décembre...


JOYEUX NOEL à Tous !

De blanc et de silence





Belle neige de presque hiver... tout est blanc, silencieux, en attente. Quelques vues du jardin au repos, et les alentours, derrière le potager, le chemin vers l'église. Je crois que le Père Noël va m'apporter des skis de fond ?

A l'approche de Noël, grand rassemblement de lutins !





A l'occasion des fêtes, lumière et chaleur ont attiré tous les lutins du Nord chez Samuel Stolarz, à L'ATELIER LE SABOTS DE VENUS, où ils se sont rassemblés, pour vous accueillir dans un lieu d'enchantement et de merveilleux... Une fabuleuse boutique, des créations originales, un immense respect de la Nature, de l'espièglerie comme le Petit Peuple sait bien le faire, une visite s'impose !

Tous les renseignements sur les heures d'ouvertures sur le site : http://www.samuel-stolarz.com/


A Bay sur Aube, dans la Haute Marne...

Cartes de Voeux




Carterie d'art : pour accompagner un cadeau de Noël, un un présent du Nouvel An, pour envoyer des voeux de Lumière... En vente à l'Atelier, sur rendez-vous, ou par correspondance. Toutes les cartes sont des créations uniques, réalisées par une artiste.

Des petits riens, pour embellir le quotidien !

Adresse de l'Atelier : 3 rue de l'Eglise, 10210 Coussegrey
Tel : 03 25 70 69 35
Le lien vers le blog présentant mes créations :
http://mudita-creations-carterie.blogspot.com/
Le lien vers ma boutique en ligne (paiement sécurisé) :

David Hockney : j'adore !













Quand un fabuleux artiste s’empare d’un iPhone, ça donne des images géniales… A 73 ans, David Hockney s’adonne avec une énergie d’adolescent aux nouvelles technologies. Ses œuvres numériques sont exposées en ce moment à Paris. Pour ce sur-doué du dessin, c’est un formidable terrain de jeu et de créativité, « Incroyable ce que l’on peut faire avec un iPhone ! ». Interview :

Voilà que vous dessinez aussi sur iPhone…
Mon frère est revenu d’Australie avec un téléphone ; le lendemain, j’en achetais un, ma sœur aussi, mon ami John, mon assistant également. À plusieurs, on apprend plus vite à l’utiliser. J’ai découvert l’application Brushes. Incroyable ce que l’on peut faire avec un iPhone ! J’ai commencé à dessiner, j’envoyais le dessin par courriel à mon assistant à Los Angeles, à des amis. Avec le décalage horaire, ils pouvaient voir ce que j’avais réalisé dans la journée.

Vos amis y prêtaient-ils attention ? Ce sont des œuvres d’art.
Ce qui est bien avec de telles œuvres, c’est que personne ne parle d’argent, ces images ne valent rien. Elles ne sont belles que sur l’écran ; une fois imprimées, elles perdent leur lumière, leur transparence.

Le problème des droits de reproduction ne vous préoccupe-t-il pas ?
Je suis conscient que dès que j’envoie les images, j’en perds la maîtrise, mais d’un autre côté, j’ai envie de les montrer. Comment faire ? Tant que personne n’essaye d’en tirer profit, il n’y a pas de raison de s’inquiéter…

Avez-vous abandonné la photographie ?
J’ai toujours été entre le chaud et le froid avec la photographie. Elle m’a passionné, c’est vrai, mais elle a de sévères limites comparée à la peinture.

Et l’art conceptuel, qu’en dites-vous ?
Nous avons besoin d’artistes de tout genre. Plus il y en a, mieux c’est. Mais ce sont les images qui m’attirent, la représentation picturale du monde visible. En d’autres termes, je préfère Picasso à Duchamp.

Picasso est votre maître ?
Il est notre héros à tous. Pensez qu’à mon âge, il avait vingt et un ans de travail devant lui ! Encourageant, n’est-ce pas ?

À quel âge avez-vous su que vous étiez un artiste ?
À 7-8 ans, je dessinais. Mes parents m’encourageaient, ils étaient innocents, ils ignoraient qu’un artiste pouvait ne pas gagner sa vie… Mon père aurait voulu en être un, il prenait des cours du soir, je me souviens, la leçon s’appelait « Lumière et ombre ».

Le succès est-il venu vite ?
J’ai vendu mes premières toiles encore étudiant au Royal College of Art. Cet été-là, je suis parti à New York, j’ai trouvé ça fabuleux ! J’ai découvert la Californie plus tard.

Pourquoi avoir choisi la Californie plutôt que New York ?
Probablement à cause de ma surdité, et aussi parce que je suis un peu claustrophobe… Je ne pourrai jamais habiter un 50e étage, je préfère rester au sol.

À présent, vos tableaux atteignent des prix records aux enchères, quel effet cela fait-il ?
Ce phénomène n’a rien à voir avec moi. J’ai le sentiment que quelque chose ne tourne pas rond. Par exemple, il y a deux mois, un couple a gagné 63 millions de livres à la loterie. Or, cinq jours plus tard, une sculpture de Giacometti se vendait 65 millions, les gagnants n’auraient même pas pu l’acheter, c’est de la démence !

L’argent ne vous intéresse donc pas ?
Un artiste qui parvient à vivre de sa création est déjà riche ! J’ai souvent fait des choses qui n’étaient pas très lucratives, par exemple, ce livre Secret Knowledge que j’ai financé (éd. Thames & Hudson, sur les techniques perdues des vieux maîtres). L’opéra ne paye pas très bien non plus, mais c’était excitant de travailler sur The Rake’s Progress pour Glyndebourne ! Mon objectif est de mener une vie intéressante. Je veux être tranquille. Trop d’argent peut être un fardeau, je ne tiens pas à perdre du temps avec des avocats et des fiscalistes. Certes, j’ai la vanité de montrer mon travail. En réalité, je tiens plus à le montrer qu’à le vendre…


Un extrait de l’interview réalisée par Laurence Mouillefarine (ça ne s’invente pas !) pour la revue Madame Figaro.

En ce moment, la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent consacre sa 14ème exposition à David Hockney. L'exposition regroupe plus de 200 oeuvres récentes réalisées par l'artiste sur iPhone et iPad. La présentation des oeuvres sur ces supports respecte le concept original d'images lumineuses et colorées voulu par l'artiste. A Paris, du 20 octobre 2010 au 30 janvier 2011

Voir le site de la Fondation, un interview de David Hockney, et ses images : http://www.fondation-pb-ysl.net/fr/Accueil-Fondation-Pierre-Berge-Yves-Saint-Laurent-Copie-485.html

Henry Moore chez Rodin, à Paris






Pour évoquer l’extraordinaire atelier à la campagne où Henry Moore (1898-1986) travaillait, entouré de ses petites trouvailles de la nature et débris de toute sorte ramassés au cours de ses promenades, et qu’il conservait à Perry Green dans le Hertforshire (Angleterre), le Musée Rodin à Paris accueille en ce moment, et ce jusqu’au 27 Février, une belle exposition... De quoi se donner une idée assez précise et concrète pour ceux et celles qui ne connaissent pas encore l’un des plus grand sculpteur du XXeme siècle. J'avais pour ma part été subjuguée par ses oeuvres monumentales, il y a une trentaine d'année déjà, en 1977, lors d'une fabuleuse exposition en plein air à Paris, au Jardin des Tuileries...

L’ensemble des pièces exposées cette fois-ci retrace la carrière de l’artiste des années 1930 au début des années 1980 : sculptures, pièces monumentales, bas-reliefs, dessins et croquis... Dialogues entre le sculpteur et l’objet trouvé, les premières oeuvres aux formes abstraites cohabitent à partir de 1939 avec des figures couchées, références explicites au corps humain, que l’on peut aussi percevoir comme autant de paysages rencontrant d’autres paysages. Ce sont les découpes asymétriques de la figure humaine et les espaces vides qui creusent leur grande masse, qui caractérisent alors son inspiration.

Si on retrouve la genèse des premières sculptures d’Henry Moore dans ses dessins et pages de carnets, les œuvres d’après-guerre sont d’abord faites en terre cuite ou en plâtre dans des formats qui tiennent facilement dans la paume de la main. Les sculptures de petite taille qui sont exposées, révèlent déjà l’essence des œuvres avant qu’elles ne soient agrandies pour être fondues en bronze. Dans le parcours du Musée Rodin, elles sont accompagnées d’une cinquantaine de dessins, de trois albums de croquis et d’objets personnels de l’artiste qui voisinent avec ces trésors de création qu’offre la nature pour qui sait regarder et laisser s’envoler son imaginaire.

Ainsi, l'atmosphère de l'atelier de l’artiste est restituée avec une collection d'objets qui lui servaient dans son univers : des cailloux, des silex, des os, des coquillages, un crâne d'éléphant, énorme, qui côtoie les petites formes en plâtre, dans un fouillis bien sympathique.

Voir le site de la Fondation Henry Moore : http://www.henry-moore.org/

Le site du Musée Rodin et cette exposition temporaire : http://www.musee-rodin.fr/expomoore.html

Première neige à la Sainte Catherine





Géraniums, gueules de loup, dernière Queen Elisabeth, oeillets d'Inde, et hortensias, tout le monde frissonne sous la première neige...

Bientôt l'hiver


Bientôt l'hiver... on prépare le printemps : les graines d'oeillets d'Inde particulièrement florissants de l'été dernier ont été récoltées avant les gelées d'Octobre, séchées, et maintenant mises dans le placard, à l'abri jusqu'en Avril... en passant par un beau mandala. Photo de Mudita.

Les paysages artificiels de Didier Marcel au MAM








Forêts synthétiques et paysages re-composés, c'est le travail de cet artiste conceptuel, à l’univers étrangement naturellement artificiel, exempt de sensualité.

Certains artistes copient la nature, d’autres la réinventent à leur façon

L’artiste bourguignon Didier Marcel, qui vit et travaille à Dijon, s’inscrit dans cette seconde catégorie. Ses installations sont destinées à brouiller nos repères : de faux couchers de soleil, des granges et des machines agricoles modélisées, des arbres de synthèse, de la verdure en floc. « Des paysages artificiels censés nous montrer que tout espace est ambivalent, même le plus quotidien... »... Le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (MAM) accueille donc en ce moment ses dispositifs synthétiques, ses sculptures proches de maquettes d’architecte et ses gigantesques troncs en résine de couleurs, recouverts d’un flocage cotonneux, dressés comme des forêts ou couchés à l’horizontale sur d’élégants pieds d’acier.

Didier Marcel s’amuse même à mouler des fragments de terre fraîchement labourés, accrochés au mur. Sa « nature d’intérieur » domptée aux techniques de l’industrie, marque une frontière nette avec la sculpture classique. Elle tente surtout à prouver, d’une manière que certains peuvent arriver à trouver poétique et mélancolique, que notre perception de la nature, habitée des valeurs romantiques du XIX ème siècle, n’est qu’une mise en scène culturelle.

Ainsi, dans cette exposition, tout est alliance du faux et du plus faux encore, à l’instar de ce que serait la nature et notre rapport médiatisé à elle, d’après l’artiste.

Didier Marcel a fait partie des Ateliers 1988 de l’ARC et a été lauréat du premier Prix de la Fondation d’entreprise Ricard en 1999. Plusieurs expositions personnelles lui ont été consacrées, notamment au MAMCO de Genève (2005), au Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg (2006), ou au MUDAM Luxembourg (2009). Il participe également au projet d’intervention artistique sur la ligne du nouveau tramway parisien T3 Est.

Exposition : SOMMES-NOUS L’ELEGANCE ?
A voir donc, sans les odeurs et la vastitude des champs à l'horizon, du 8 Octobre 2010 au 2 Janvier 2011
Visiter le site du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris : http://mam.paris.fr/fr

En illustration, quelques photos des oeuvres de Didier Marcel, en alternance avec celles de la nature au bout de mon jardin (photos de Mudita) avec odeurs, couleurs, humidité, crotin sous les bottes et vent dans les cheveux… à vous de choisir !

A la mi-Novembre...





Ici, c'est DIWALI tous les jours et les derniers géraniums s'en réjouissent, la chouette effraie veille en plein jour, pas encore couchée à 10 heures du matin, les crysanthèmes sont épanouis, les hellébores sortent de leur sommeil, et le Bouddha médite, impassible, malgré le lierre rampant sur le temps qui passe...
Photos du jardin de Mudita

Grande déception chez les vaches


Les vaches mécontentes de la grève : elles viennent tout juste d'obtenir quelques jours de congés payés, et pas moyen d'assister à leur spectacle préféré !

Dans le jardin, sous le soleil d'un début d'automne





Début Octobre, les bégonias sont épanouis, les asters jouent aux grandes folles et font du fouillis, les rudbeckias rivalisent avec les derniers rayons du soleil, il y a encore de la bourrache en fleurs pour décorer la salade, mais les potimarrons restent cachés... Photos du jardin de Mudita.